A partir du premier juillet, chaque véhicule devra être équipé d’au moins un éthylotest. Il existe deux types de cet objet :
-Les éthylotests chimiques : ils coutent de 1 à 3 euros, mais sont jetables. Si vous ne buvez jamais d’alcool, en acheter un est le meilleur choix à faire.
-Les éthylotests électroniques. Leurs prix varient de 70 à plus de 100 euros. Ils sont chers mais ont l’avantage d’être réutilisables. Il est conseillé d’en acheter si vous un buveur régulier.

Pendant les quatre premiers mois à partir de cette date, des campagnes de préventions seront effectuées par les forces de l’ordre, puis le défaut de possession de cet objet sera sanctionné à partir du 1er novembre de cette année. En cas d’infraction l’amende sera de 11 €.

L’éthylotest doit satisfaire aux conditions de validité, notamment sa date de péremption, prévues par le fabricant.

Pourquoi cette nouvelle loi ? Depuis plusieurs années l’alcool constitue la première cause de mortalité sur les routes françaises.

Cependant François Hollande, a émis quelques réserves au sujet de cette nouvelle mesure jugeant qu’elle n’était pas toujours adaptée. En effet, la grande majorité des accidents est le fait de conducteurs qui savent qu’ils sont au-dessus de la limite légale.

Du côté de la ligue contre la violence routière, on parle de « mesurette ». En effet, 80% des accidents liés à l’alcool sont provoqués par des gens ayant plus de 1.2 g d’alcool dans le sang, soit très nettement au-dessus du seuil autorisé (la limite légale est de 0,25 gramme d’alcool par litre expiré, ce qui équivaut à 0,5 gramme d’alcool par litre de sang). Une personne présentant un tel taux lors d’un contrôle d’alcoolémie se fait retirer le permis sur le champ.

Les gens savent qu’ils ne sont pas en état de conduire mais prennent quand même le volant sans se tester.